Les critères d’une comptabilité réussie (2/2)
La comptabilité ne doit rien au hasard. Car qu’elle soit publique ou privée ; elle obéit à de nombreuses règles destinées à l’ordonner et à lui permettre d’être génératrice d’informations que toute personne de droit privé (c’est-à-dire associés, actionnaires, banquiers, fournisseurs ou clients) puisse aisément consulter. Bien entendu, la fiabilité et la comparabilité de ces données font partie des ces règles essentielles. Mais ce ne sont pas là les seules à devoir être observées …
La régularité
Qu’est-ce que la régularité ? Et bien il s’agit tout simplement de la conformité des opérations financières de l’entreprise à la réglementation actuellement en vigueur. Un principe certes généraliste et en constante évolution ; mais néanmoins fondamental. Du reste, le Code du Commerce lui-même en fait mention en son article L.123-14 où il est écrit que « (…) les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise. Lorsque l’application d’une prescription comptable ne suffit pas pour donner l’image fidèle mentionnée au présent article, des informations complémentaires doivent être fournies dans l’annexe ». Et ce principe est d’autant plus important qu’il est également admis en Droit International.
L’exhaustivité
Autre critère d’une comptabilité réussie, l’exhaustivité vise à éviter toute erreur ou malentendu par omission. Et par conséquent, cela désigne le fait d’aller au bout d’une énumération, de la rendre absolument complète. Ainsi, dans le domaine de la comptabilité ; le critère d’exhaustivité suppose que les écritures d’un exercice donné comprennent l’intégralité des écritures de produits et de charges se rapportant à un exercice donné et que rien n’en soit épargné. En effet, le non respect de ce principe peut entraîner de fâcheuses conséquences pour l’entreprise. Cela parce que une telle erreur peut générer de forts soupçons, laissant craindre le fait que l’entreprise ne se livre à une double comptabilité dans le but de dissimuler des malversations.
Le rattachement à la bonne période comptable
Enfin, il est évident que ces différents critères ne seraient rien sans le respect de l’exercice comptable. C’est-à-dire une période de temps donnée au cours de laquelle sont enregistrées toutes les opérations économiques et commerciales de l’entreprise. Cette période de temps s’écoule généralement sur 1 à 24 mois et suit habituellement l’année civile.
Ainsi, la comptabilité nécessite une réelle expertise et ne doit en aucun cas être prise à la légère.
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